les monts de l'ARDECHE 07/09

Publié le par Sentiers de pays

Huit heures, parking Saint Marc. L’équipe est au complet.

Distribution des participants et des bagages dans les voitures …et départ dans l’enthousiasme …

On se suit un peu. Puis on se perd de temps en temps pour se retrouver ensuite et partager, dans la bonne humeur, un pique-nique agrémenté d’aiguilles de pin.

E t on reprend la route à travers monts et vallées splendides, prélude à tous les beaux paysages que nous découvrirons au cours de la semaine

Arrivés au premier gîte à Saint Laurent les Bains, nous entreprenons l’occupation des locaux .

Petit moment d’hésitation, échange de petits coups d’œil complices ou inquiets. Qui va occuper telle ou telle place ? Á côté de qui ? (Question récurrente tout au long du voyage) Et ces lits superposés qui vont nous obliger à faire de l’escalade ! Heureusement, il y a des courageux, des dévoués .Les preuves d’abnégation ne font pas défaut ( H a ! ces ronfleurs ! il faut bien qu’ils dorment quelque part ! ).

Mais enfin, nous voilà tous bien installés et vient alors un moment d’aller se détendre au balnéaire. Pour beaucoup d’entre nous, c’est une première expérience. Eclats de rire, exclamations, commentaires cocasses fusent à chaque nouvelle étape du parcours .La phase du bain total dans l’eau blanchie au kaolin déclenche l’hilarité générale, et nous ne sommes pas loin de nous découvrir une vocation de fantômes tellement cette seconde peau blanche, ces charlottes si féminines sont seyantes. Certes, parmi nous, il y avait un fantôme barbu, mais ça doit exister aussi.

Le retour au gîte permet à chacun de s’occuper à sa guise, en attendant l’heure d’un copieux repas et d’une bonne nuit de sommeil.

Les jours suivants obéiront à des schémas un peu différents.

La voiture " suiveuse "se chargera régulièrement de transporter les bagages, casés comme par miracle- vu le volume -, de soulager les plus fatigués en les prenant à son bord – et de nous ravitailler en eau fraîche sur le parcours chaque fois que cela a été possible.

Le chauffeur attitré et son adjointe se sont efforcés de nous rejoindre tous les jours lors de la pause de midi pour faire le point et palier d’éventuelles urgences (récupération d’objets oubliés dans un gîte, par exemple)

Entre autre superbes moments, la soirée chez Monsieur Chat restera mémorable, par le lieu, par le repas, mais surtout par la personnalité de notre hôte, plein de richesse et d’humour et qui nous a donné par son énergie et sa philosophie de la vie une image réconfortante de la vieillesse .

Nous reprenons chaque matin l’étape suivante, successions de côtes et de descentes, de pauses pique-nique, de moments d’émerveillement devant les paysages splendides qui nous récompensent de nos efforts, et donnent un sens à nos moments de lassitude.

Les étapes se succèdent mais ne se ressemblent pas. Les paysages changent à mesure que nous avançons, passant des parages fort sauvages, nous laissant deviner au loin des monts au contours vaporeux qui ondulent à perte de vue, et une campagne plus " humanisée ", où broutent quelques chèvres, où les châtaigneraies sont soigneusement entretenues et laissent supposer une grande activité lors des cueillettes d’automne.

Nous traversons des petits villages isolés, comme assoupis sous la chaleur de l’après-midi et sur lesquels veillent quelques chiens qui surgissent de derrière un muret de pierres sèches.

Non, les jours ne se ressemblent pas. Nous avons pu éprouver l’étanchéité de nos vêtements de pluie, le matin du quatrième jour. Une bonne averse ; l’orage menace ; mais nous continuons, courageux, obstinés jusqu’à atteindre, près de midi, le bistrot d’un village où on nous permet de manger à l’abri de la pluie. Cependant la terrasse couverte ne nous protège pas du froid. Alors pour nous donner du cœur au ventre nous nous offrons un petit vin rouge, qui nous fait le plus grand bien

Non, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Par exemple, comment imaginer qu’au cours de cette même semaine nous ayons eu froid un jour et que certains d’entre nous se soient baignés le lendemain dans une petite rivière lors de la pause de midi ? Et comme nous avons su apprécier les petites siestes réparatrices, sur la mousse, sous les sapins !

De la même façon, les gîtes se suivent et ne se ressemblent pas L’avant dernier soir, nous sommes reçus dans un  " gîte " où l’hôtesse nous accueille avec déférence et nous fait l’honneur de sa maison qu’elle a décorée d’une façon très personnelle et très raffinée.

Le temps passe, nous nous apprêtons à boucler la boucle.

Retour au gîte de départ pour le dernier jour.

Apéritif-bilan. Les héros sont fatigués. Huit jours de vie en groupe ont quelque peu usé les semelles et émoussé les réserves de tolérance.

Echanges vifs, récriminations ponctuelles…mais il faut bien dire…

Quelques aspects sont à repenser, bien sûr.

Le repas du soir, copieux, comme d’habitude, apaise les esprits et l’atmosphère conviviale se rétablit .

Une bonne nuit de sommeil et nous revoilà à nos voitures, pour entamer le retour.

Bisous, bisous.

Nous rentrons, pour le plus grand nombre d’entre nous contents de retrouver notre maison et notre confort, heureux d’avoir enrichi notre expérience de contacts authentiques avec la nature, d’avoir eu avec nos compagnons des échanges fructueux et d’avoir dépassé des moments parfois difficiles. Nous sommes revenus un peu différents et c’est bien.

Que les organisateurs soient sincèrement remerciés pour le mal qu’ils se sont donné afin d’assurer la bonne marche de cette sortie, pour l’organisation sans faille, pour l’altruisme dont ils ont fait preuve pour satisfaire dans la mesure du possible , les attentes de tous .

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M
<br /> Le commentaire est d'Isabelle.<br /> <br /> <br />
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Y
<br /> ça donne envie de marcher sur les chemeins ventés ou ensoleillés ! Ce serait bien que l'auteur(e) signe son commentaire. A bientôt sur les sentiers.<br /> <br /> <br />
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